MIA FUNK
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Mia Funk
Inside the Artist’s Studio
THE AMERICAN UNIVERSITY OF PARIS
Du 5 mars au 29 mars 2013 / Ouverture le 5 mars à 18h.00-20h.30
A l’occasion du 20e anniversaire de la mort de Francis Bacon, et du décès de Lucian Freud en juillet 2011, un grand nombre de musées leurs ont consacrés des rétrospectives. L’université américaine de Paris se réjouit donc de présenter les œuvres d’une artiste d'origine américaine Mia Funk et ses peintures examinant ces artistes et leurs processus créatifs.
Avec sa série primée «Inside the Artist’s Studio», elle a consacré une grande partie de sa carrière à la peinture intime, honnête et, parfois, aux portraits critiques, de Bacon et Freud, entre autres. Maintenant, ses grands travaux qui ont provoqués une grande émotion quand ils ont d'abord été montrés à Dublin, lieu de naissance de Bacon, sont exposés pour la première fois à Paris. Les peintures jettent un regard froid sur ces deux maitres, les dépeignant des arrangements spectaculaires et parfois violents ou choquants.
Dans le fabuleux iconoclaste Une Audience avec la Reine (pour lequel Funk a remportée un Prix Thames & Hudson) Freud est assis nu sur un canapé, en regardant la télévision aux côtés de son ancien modèle, la Reine Elizabeth II, qui, avec une tasse de thé stratégiquement placées, semble échanger un regard coquin avec l'artiste. Il y a deux ans le même tableau a été brièvement exposé à Dublin lors de la première visite d'État de la Reine, mais a dû être démonté après une certaine controverse. Funk dit que la peinture était une réaction au portrait que Freud a fait de la Reine, qui était inhabituellement sobre propre. «Je me suis dit, imagine si on le laissait à sa peinture comme un de ces habituels nus charnus.» Elle dit que le portraitiste célèbre était lui-même un personnage fascinant à peindre et il serait ravie que ses «peintures imaginaires» soient reçues à Paris dans la manière dans lequel ils ont été peints.
The Price of Art is Murder, huile sur toile 109 x 155 cm
D’une peinture satirique à une vision sombre et inquiétante, dans The Price Art is Murder, Funk montre Freud a l’entrée de la salle avec un couteau de boucher dans une main et un pinceaux dans l’autre, tandis que son modèle est comme de la viande sur ce qui semble être un bloc de boucher ce qui fait allusion au sacrifice ultime. Il s'agit en effet, comme le professeur Patrick E. Healy de TU Delft disait -«l'art est comme une scène de crime où Funk crée littéralement une scène de chaos ... l'obus a explosé derrière le quatrième mur d'une scène sur laquelle les fantasmes et la vie de l'artiste ont été projetés.» Nous ne pouvons souscrire à son essai sur Funk en 2009 dans lequel il écrit: «Ses images ne seront pas à distraire. Ils ont besoin de la réflexion et de la pensée. Ils sont là pour faire face et pour être confrontés.»
Ceux qui se demandent comment Freud se sentait de se savoir représenter ainsi, se verront surpris de l’imaginer détendu lorsqu’il a été informé des portraits de Mia Funk. Mais étant donné sa réputation mégalo, sans parler de son penchant pour la peinture des nus explicite, l'octogénaire s’est montré au Vanity Fair photographié torse nu et debout au-dessus l'un de ses modèles féminins nus) c'est moins surprenant.
Les portraits de Francis Bacon, cependant, sont entièrement vêtus et portent une ressemblance qui, selon son bon ami Bruno Sabatier, auteur du livre de «Francis Bacon. Œuvre graphique, catalogue raisonné», est troublante «Que puis-je dire, il ne fait pas que ressembler à Bacon. C'est le Bacon!» Venant de la galerie ayant pour la première fois montrer le travail de Bacon en France, ancien éditeur d’Art aujourd’hui galeriste, se consacre presque exclusivement à l’œuvre de Bacon, elle ne pouvait pas recevoir un plus grand compliment.
Pour ceux qui ont vu les expositions antérieures sur Bacon et Freud, Inside the Artist’s Studio révèle vraiment un côté différent de ces deux artistes, qui incarnent plus que la plupart des artistes de la seconde moitié du 20e siècle, notre obsession contemporaine de l'art comme autobiographie.
Le spectacle est divisé en deux thèmes, dans le second Funk montre elle-même pour être plus que juste un portraitiste de talent qualifié dans la représentation de scènes de genre (pour qui a remporté un Prix de Peinture au Salon d'Automne de Paris 2009). Elle est aussi, et surtout ces jours-ci, un peintre de figures solitaires presque translucides debout devant la mer ou perdue dans le désert. Oeuvres métaphysiques et hantées qui, selon les mots de Healy, «deviennent comme l’état d'esprit d’une personne qu’elle a intimement connue» plein d' «isolement affectif et spirituel... qui devient dans son travail un emblème de la recherche solitaire de l'artiste.»
Le seul inconvénient de cette exposition sinon impeccable, c'est qu'il n'y avait pas de place pour plus que cela, seules dix études, les versions plus grandes de ce qui sera exposé à Cannes et Bruxelles plus tard dans l'année.
An Audience with the Queen, huile sur toile 110 x 143.2 cm
Beneath the Ice (étude)
technique mixte sur papier aquarelle 41 x 50 cm
The Island (étude)
technique mixte sur papier aquarelle
42 x 59cm
Au milieu de toutes les tendances de l'art contemporain, il est rafraîchissant de voir un spectacle qui est tout sur la beauté - que ce soit la beauté subtile des peintures évocatrices qu'elle appelle La Mer, ou la beauté terrible une grande œuvre d'art dont sa propre création se nourrit de la destruction, de longues heures d'isolement et de sacrifice.
Vernissage: Mardi 5 mars de 18.00 à 20.30
Conférence par le professeur Patrick Healy, 5 Mars 19h00 dans la galerie
Professeur de l'esthétique et de l’art contemporain au TU Delft, auteur des livres <Beauty and the Sublime> et <The Model and its Architecture>. www.patrick-healy.com
THE AMERICAN UNIVERSITY OF PARIS
6, rue du Colonel Combes
75007 Paris
AUP Tel: (33/1) 40.62.07.20
Contacts Presse :
(Français/Anglais): Michael Bouhanna
(Chinois): Li Silei
VERNISSAGE au AMERICAN UNIVERSITY OF PARIS
CONFERENCE par PATRICK HEALY
(MAITRE DES CONFERENCES, TU DELFT)